5 fausses croyances sur ma vie de mère

On a toutes des croyances qui conditionnent, limitent, entravent notre maternité. 5 croyances limitantes de maman, et comment s’en libérer.

Qu’est ce qu’une croyance limitante ? Quel impact peuvent-elles avoir sur ta vie de mère et comment s’en débarrasser ? Je te livre mes croyances limitantes sur ma maternité, ce qu’il y a derrière et comment je les transforme à mon rythme.

Attention, article confession !

C’est quoi, une croyance limitante ?

Une croyance limitante, c’est une pensée, un a priori en quelque sorte. Elle peut te concerner ou concerner quelqu’un d’extérieur, mais aussi des concepts, des théories…

Ici, on va se concentrer sur les croyances que l’on peut avoir à propos de sa vie de mère et en quoi elles peuvent nous enfermer dans une réalité qui n’est pas la nôtre.

Une croyance limitante, comme son nom l’indique, va te bloquer dans un schéma négatif et t’empêcher d’avancer. Souvent, elles viennent de ton enfance, ta propre expérience, ton éducation, ce que tu as pu entendre ou ressentir pendant que tu te construisais. Elles peuvent être faciles à identifier comme parfois être très bien cachées !

Mes croyances de maman :

Ce n’est pas parce que je travaille sur moi que je n’ai pas d’a priori, de jugements et de croyances bien ancrées, loin de là… Le travail sur soi, c’est un travail à vie, et c’est aussi ça qui rend le sujet passionnant !

Alors, en exclu, je te livre les 5 croyances que j’avais (et que j’ai encore, pour certaines !) à propos de ma maternité.

Une maman doit se dédier à 100% à ses enfants

Celle là, elle a encore la dent bien dure, crois-moi. Comme si, en devenant mère, on devait renoncer à soi et aux autres aspects de sa vie, à ce qui nous définit… Comme si, quand on était maman, on n’avait plus autant de valeur que les autres. Ce n’est pas parce que tu n’es pas à 100% disponible pour tes enfants que tu ne les aime pas, qu’ils ne t’aimeront plus, n’est ce pas ?

Une maman ne doit pas prendre de temps pour elle

Une variante de la croyance précédente, qui rentre bien souvent en conflit avec mon besoin de repos et de liberté… Si on suit cette pensée là, j’estime ne pas mériter d’attention, de temps pour moi, je ne m’accorde encore une fois pas autant de valeur qu’à quelqu’un d’autre. Pire, je culpabilise et je me trouve égoïste de prendre du temps pour moi !

Une mère s’occuperait mieux de ses enfants qu’un père

Ouille elle est costaud celle là ! J’ai beau être pour l’équité, une féministe convaincue qu’un père a autant sa place qu’une mère, je me rends compte qu’au fond de moi, j’avais (et j’ai encore par moments !) cette croyance ancrée qu’un homme serait moins « apte » à s’occuper de ses propres enfants. La peur derrière : perdre mon avantage de mère « qui sait tout faire », n’a pas besoin « d’aide », et fait mieux que lui alors qu’au fond, il fait juste à sa façon…

Une mère ne s’énerve jamais contre ses enfants, c’est la douceur incarnée

Alors celle là, elle m’a causé bien du tort, et pour être honnête, c’est celle sur laquelle je travaille le plus. J’avais l’impression que quand je perdais patience, quand j’exprimais et ressentais de la colère, c’était forcément que je n’aimais pas suffisamment mes enfants. Et que j’allais perdre leur amour, évidemment. La colère, c’est une des émotions qui me dérange le plus. Sauf que la vie de mère, c’est aussi des moments plus compliqués, des situations difficiles à gérer, parfois de la frustration aussi. Et la fatigue n’arrange rien.

La maternité, ce n’est que du bonheur

Laisse moi rire !
Evidemment, être mère est le plus beau rôle de ma vie. Mais déjà, ce n’est pas le seul et ensuite, soyons honnêtes : c’est un sacré chamboulement ! Et plus on cultive cette pensée qu’on doit être heureuse et épanouie tout le temps, plus on culpabilise quand ce n’est pas le cas !
Ma plus grosse peur pendant mon premier post partum, c’était d’ailleurs qu’on m’enlève ma fille parce que je n’étais pas assez bien, pas assez épanouie… J’en faisais littéralement des cauchemars !

J’en ai encore des tas comme ça, et je suis sûre que tu pourrais m’en donner d’autres : n’hésite pas à le faire en commentaires ! Promis, aucun jugement ici.

Comment se libérer de ses croyances limitantes et vivre sa maternité plus sereinement ?

La première chose à te dire : tes croyances t’appartiennent, tout comme celles des autres leur appartiennent et ne sont pas les tiennes ! Ces croyances, tu les as intégrées, développées, construites et toi seule peut les défaire. Cela implique aussi que tu as le pouvoir sur ces pensées là et qu’elles sont TA responsabilité.

Alors oui, je sais, tu te dis surement que c’est facile à dire, que c’est encore du vent, des belles paroles de gourou du coaching et que ce n’est pas pour toi… Devine quoi : ça aussi, c’est une croyance ! Et tu peux faire le choix de continuer à la voir comme ça, ou de te demander ce qui te bloque sur ce chemin là.

L’étape cruciale quand on parle de transformer ses pensées, c’est d’en prendre conscience. D’arrêter de se voiler la face, de se trouver des excuses, et d’aller regarder tout cela bien en face, en n’hésitant pas à dérouler tout le fil de ses pensées sur le sujet.

À partir de là, tu peux te demander d’où ça peut bien venir : de ton enfance, d’une expérience, de ouï-dire ? Quelle est la peur cachée derrière et quel est le besoin que ça vient contredire ? Quelles émotions et sentiments tout ça provoque chez toi ? Comment ça impacte ta vie de mère, ta relation avec tes enfants ? Qu’est ce que tu voudrais ressentir à la place, penser à la place, comment tu pourrais dégommer cette pensée là qui t’empêche d’être toi ?

Si tu as envie de creuser tout ça, d’identifier et de transformer à ton rythme ces pensées parasites qui polluent ta maternité, Baby Steps est fait pour toi ! Dans ce programme d’accompagnement de 4 mois, on va te remettre au centre de ta vie, débusquer tes croyances, te réconcilier avec toi et ta maternité pour que tu puisse t’affranchir de ce conditionnement et retrouver une vie de mère plus alignée avec qui tu es.

Pour en savoir plus sur le programme et prendre ta place pour la prochaine session, c’est par ICI !

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