Je te parle d’un truc très personnel et pourtant très répandu : la charge mentale, comment je la vis et comment je veux m’en débarrasser.
“Il faut que je pense à …” 🧠
Je suis sûre que le brouhaha dans le tien y ressemble pas mal, non ? (Si ce n’est pas le cas, good for you)
Plus je travaille sur la charge mentale, plus j’en parle autour de moi, plus j’organise d’évènements pour libérer la parole autour de ça, à mon humble niveau… Et plus je prends conscience qu’elle est toujours là, alors que je pensais avoir trouvé un équilibre.
Peut-être que ça me convenait il y a quelques mois. Mais force est de constater que maintenant, ce n’est plus le cas. Le brouillard dans ma tête est revenu, le ras le bol aussi.
Tous ces “il faut que je pense à” me polluent l’esprit et ne me laissent jamais VRAIMENT me reposer.
Il y a toujours un truc à se rappeler, à rappeler aux gens (depuis quand je suis devenue l’agenda des autres ?), à faire, à organiser, à surtout NE PAS OUBLIER…
C’est comme un tas de post it qui se surperposent, s’ajoutent, s’intercalent, se décollent parce qu’ils sont là depuis trop longtemps et qu’on n’a tout simplement pas l’espace pour tout ça.
Vraiment, on a pas l’espace pour tout ça. On a ni le temps, ni l’envie, ni le mental pour gérer tout en permanence, être indispensable, s’occuper d’un tas de trucs en sous marin.
Tu sais, toutes ces tâches invisibles pourtant essentielles : commander les courses, envoyer un message à la maman (et pourquoi pas le papa ?) de un tel, acheter le cadeau pour l’anniversaire d’un autre, réserver le restau/la baby sitter/l’hotel/l’avion/le train, faire la liste des valises et la boucler, défaire la valise et faire les lessives, faire la liste des repas, penser à noter les réunions parent profs, aller aux réunions parents profs, prendre un rdv en urgence chez le médecin parce que le petit dernier a encore une otite, gérer la paperasse urgente sous peine de se prendre un majoration, appeler l’assureur, faire encore une autre lessive, l’étendre, la plier, la ranger…
La liste sans fin des choses à faire mais surtout À PENSER.

Elle est là la charge : penser à toutes ces choses qui ne seront pas considérées comme importantes ou chronophage, mais qui additionnées forment une montagne.
Si tu es en couple maman, je te pose quelques questions, que je me pose à moi aussi :
- A quel moment le travail d’équipe est devenu un travail (quasi) solo ?
- Et surtout, à quel moment on a décidé que c’était TON travail, de manière inconsciente ?
Je ne blâme pas les pères qui ne se rendent parfois pas compte, je ne nous blâme pas non plus qui parfois sommes là à continuer de vouloir tout gérer alors que personne n’est fait pour tout porter. Mais le constat est là : 8 femmes sur 10 (77%) déclarent d’ailleurs avoir trop de choses auxquelles penser et avoir peur d’en oublier (Source IPSOS).
8 femmes sur 10.
Forcément c’est un sujet de discorde, un facteur de burn out, une charge trop lourde à porter plus qu’un simple phénomène de société à la mode. La charge est réelle.
Et bien sûr qu’on pourrait ne pas vouloir tout prévoir mais dans notre esprit, tout ce qu’on ne fait pas s’empile pour former un magma de tâches en retard. On ne prévoit pas tout par plaisir, on ne gère pas toutes ces choses uniquement pour se sentir indispensable. On le fait parce qu’on se dit que si on ne le fait pas, personne ne le fera. On le fait aussi parce qu’on a intégré de manière inconsciente qu’il fallait le faire.
A tort ou à raison, je ne sais pas.
Mais ça peut changer.
Je n’ai pas la solution miracle, mais peut-être déjà juste un début de solution : en parler, sans reprocher, de manière factuelle. Faire une liste oui, mais de tout ce qu’on fait au quotidien et de tout ce qu’il faudrait faire, mais surtout, la remplir et la cocher ENSEMBLE. Pour sortir un à un tous les “il faut que je pense à” de ta tête : soit en les mettant sur papier, soit en les refilant à un autre, soit en décidant que ce n’est plus une priorité pour toi.
Pas la peine de me dire « not all men », cet article n’a jamais été à charge contre les hommes.
Juste contre la charge mentale qui nous fait vriller, qui nous épuise, toujours tapie dans un coin de nos têtes.
Par contre, il faut clairement la partager, cette charge. Trouver le moyen qui te correspond, qui lui correspond, qui vous correspond, pour que chacun fasse sa part sans avoir à compter les points.
Des parents, c’est une équipe. Si vous vivez au même endroit, si vous avez des enfants en commun, quoi de plus normal que chacun contribue ?
Ces derniers jours, peu après le dernier café des mamans justement sur le thème de la charge mentale, je me suis demandé comment me décharger de cette charge et comment ça pouvait aider d’autres mères, d’autres familles. Et j’ai décidé de créer un contenu digital complet à personnaliser EN COUPLE ou entre co-parents. Parce que ça n’a aucun sens de vouloir lutter contre la charge mentale en se rajoutant encore de la charge, en se disant qu' »il faut penser à » faire un tableau, une liste, des listes.
Par contre, le faire en commun, arriver à en parler de manière neutre, sous un autre angle, apprendre l’un de l’autre et coopérer, pouvoir faire évoluer une organisation commune ensemble, ça c’est plus intéressant.
Le bonus « se libérer de la charge mentale » sera d’abord disponible pour les participantes de Baby Steps (et leur conjoint !). Il s’agira de templates Notion à personnaliser et d’une vidéo à regarder ensemble pour comprendre les bases techniques mais également informer sur la charge mentale, sans juger, sans reprocher.
Il sera ensuite dispo à la vente dans quelques mois.

Si ce contenu t’intéresse, je te conseille de regarder du côté de Baby Steps : en ce moment, le programme complet est à moins de 100€ et le module sur la charge mentale n’est pas le seul qui peut t’aider à gagner en sérénité, que ce soit dans ta vie de femme, ta vie de famille ou de couple.
Et si tu as envie d’échanger sur le sujet, n’hésite pas à commenter.
